L’écrivaine qui marchait dans le noir

Source : Le Fil, Anne-Marie Lapointe, 13 mars 2014. (…) Femme de lettres accomplie, Sylvie Nicolas est poète, écrivaine pour la jeunesse, traductrice littéraire et critique de théâtre pour Le Devoir. Éternelle pigiste qui souscrit à une vision communautaire et sociale de la poésie, elle anime des ateliers littéraires ou encore participe à des projets audacieux comme Apprentis poètes, qui a permis à des jeunes du quartier Saint-Sauveur de s’initier à la poésie. Mais voilà que, au cours de cette vie tout entière dédiée à l’écriture, une question a fini par l’obséder: pourquoi, au juste, noircir des pages ? N’est-ce pas futile, inutile? Plutôt que de tourner le dos à cette activité qu’elle jugeait vaine, Sylvie Nicolas s’est inscrite en toute humilité à la maîtrise en études littéraires pour comprendre d’où lui venait, bien malgré elle, ce besoin d’écrire. Le fruit de ce travail en recherche-création, intitulé Les variations Burroughs, est paru en février chez Druide. (…)[ Lire la suite ]

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