États généraux de la restauration : le secret est dans l’assiette

Source : Médium large (Radio-Canada), 27 mars 2014 Passons notre assiette à la loupe. La restauration au Québec a-t-elle les reins solides ? Est-ce que l’offre répond à la demande ? La quête d’identité québécoise est-elle un frein à la découverte de nouvelles gastronomies ? Tant de questions qu’il apparaît nécessaire de départager autour d’une table… sans nourriture. Cinq spécialistes du domaine, critiques, chefs et administrateurs, tentent d’établir le portrait actuel de la restauration.Une petite statistique pour commencer : New York se nourrit dans plus de 18 000 restaurants, mais Montréal en compte tout de même 6000. Pourtant, la métropole américaine a un bassin plus important de clients et, surtout, des clients plus fortunés que la ville québécoise.Des restaurateurs québécois éprouvent parfois des difficultés à joindre les deux bouts. Est-ce une simple question financière ? Sommes-nous plutôt devant un manque d’originalité de certains chefs locaux, qui tentent de répondre aux goûts standardisés plutôt que de faire découvrir ?Les journalistes Marie-Claude Lortie et Anne-Marie Withenshaw, les chefs Giovanni Apollo et Louis Bouchard Trudeau, et François Meunier, de l’Association des restaurateurs du Québec, discutent de l’état actuel de la restauration au Québec.Giovanni Apollo est un exemple du chef médiatisé qui publie des livres de recettes. Il possède quatre restaurants à Montréal et peut nourrir 3000 personnes par jour, tout en faisant travailler plusieurs dizaines d’employés en salle et en cuisine.De l’autre côté du spectre, on trouve Louis Bouchard Trudeau, chef propriétaire du Pied bleu à Québec, qui compte 50 places et qui joue à plus petite échelle, avec beaucoup de talent, notent les critiques.[ Audio – 1 heure (et ce rappel du reportage de Sylvie Isabelle). ]

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