Source : Droit de parole, Nathalie Côté, février 2014
Après Lise Deschamps et Line Plamondon du comité de survie du Centre Durocher, de plus en plus de personnes prennent la parole pour dénoncer la démolition du centre. Jean-Yves Roy, candidat de Démocratie-Québec dans la Cité-Limoilou, est une des premières personnalités publiques à se manifester. Rencontre avec un citoyen de Saint-Roch engagé.
Q- Pourquoi êtes-vous contre la démolition du Centre Durocher ? Quel est votre attachement à ce lieu ?
R- Dans les années 1950, l’été le dimanche, on partait à pied de chez nous (dans le quartier Saint-Roch), on venait au centre Durocher et on prenait un autobus pour aller au camp de vacances des pères Oblats (à qui appartenait le centre à l’époque). C’est mon premier souvenir. Ensuite, au primaire, on venait aux petites vues au Centre assis sur des chaises en métal. Il pouvait y avoir 400 enfants le samedi ou le dimanche après-midi pour aller voir un film. Dans les années 1960, je suis venu entendre un syndicaliste au centre, peut-être Pierre Bourgault. Quand Lise Beaupré dit : ce centre-là, c’est l’âme du quartier, pour beaucoup de personnes c’est l’âme du quartier. Je me souviens du centre à différentes époques de ma vie. Il y a des gens qui venaient jouer aux quilles au centre, de partout de Québec. Les gens aimaient l’ambiance. C’est un lieu public. (…)
[ Lire la suite (p. 5 et «On sait pas c’est la faute à qui, maison sait qu’on s’est fait passer un sapin», p. 4). Aussi : De la Halle Saint-Pierre au Centre Durocher et Démolition du Centre Durocher : quel avenir pour le parc ? ]