Baux : la clause de la discorde
Source : Le Soleil, Samuel Auger, 30 juin 2014 Les propriétaires reviennent à la charge et demandent au gouvernement de masquer du bail l’ancien prix payé par un locataire, se disant incapables de louer leurs logements à un prix décent. Les associations de locataires dénoncent la proposition et s’accrochent à cette clause, une des rares permettant selon eux de freiner l’explosion des coûts des logements dans la province.Premier juillet, festival du déménagement. Plus de 100 000 personnes changeront d’adresse, selon l’Association des propriétaires du Québec (APQ). Et certains d’entre eux en profiteront pour aussitôt renier leur bail et demander une révision à la baisse du prix du logement, dénonce l’APQ. «Pour nous, ça fait aucun sens!» tonne le président de l’APQ, Martin Messier. Les propriétaires demandent de radier du bail la clause G, qui indique le loyer le plus bas payé depuis 12 mois. (…)Pour le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) , la clause G est plus pertinente que jamais, à l’heure où les coûts de logement explosent, notamment dans la capitale. (…)Dans la capitale, le Bureau d’animation et information logement (BAIL) a une campagne sur ce thème – «Passe-moi ton bail» – afin d’inciter la solidarité entre locataires pour freiner les hausses de coût.Le président de l’Association des propriétaires estime que ce contrôle financier se fait au détriment de la qualité des habitations. (…)[ Tout l’article ]
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