Travailleuse de milieu : un rôle important auprès des ados
Des jeunes dans Saint-Sauveur, on en voit partout. Ils sont dans les parcs, dans les cours d’école, au dépanneur. Parfois au travers du groupe, on voit une personne qui semble avoir quelques années de plus, une personne qui connaît tout le monde, une personne qui chaque jour, travaille avec l’avenir de notre quartier.
Depuis l’hiver passé, Louise-Marie est travailleuse de milieu dans le quartier Saint-Sauveur. Employée de la Maison des jeunes l’Ouvre-boîte du quartier, son « bureau » se situe par contre à l’extérieur, là où sont les adolescents. La plupart du temps, elle se promène entre l’école Cardinal-Roy et les rues des Oblats, Mazenod et Bigaouette. « Un milieu, c’est un endroit pour s’épanouir, grandir. Ça peut être dans les organismes communautaires, un appartement, un parc », explique celle qui a déménagé à Québec pour occuper son emploi actuel. Son poste est toujours à la merci des subventions, en ce moment garanties jusqu’en septembre 2014. Évidemment, son horaire de boulot suit l’horaire des jeunes. Alors son été, elle l’a passé surtout dehors, puis à la rentrée, elle s’adapte à l’horaire scolaire, pour suivre ceux qu’elle écoute, conseille et supporte dans leurs projets. Même si le noyau dur des jeunes a entre 15 et 20 ans, elle tente aussi d’organiser des activités pour les plus jeunes, même de niveau primaire.
La travailleuse de milieu peut agir à différents endroits auprès des ados de Saint-Sauveur. Les jeunes la considèrent évidemment comme une intervenante, mais une intervenante qui se met plus à leur niveau pour les comprendre. La relation est donc plus près d’être amicale, contrairement à la relation que plusieurs ont avec la DPJ, la police ou les travailleurs sociaux. Elle appuie les jeunes dans leurs projets et leur propose parfois des activités de récompense. Cet été, elle a entre autres amené des ados voir un spectacle sur les Plaines d’Abraham et aussi fait une sortie glissades d’eau et camping dont le groupe de filles participantes avaient grandement participé à la planification. « On n’a pas juste eu du fun, il y a de l’intervention quand même » précise-t-elle concernant ces sorties. Les sujets qui reviennent le plus souvent dans le boulot de Louise-Marie : la violence, l’intimidation, la consommation et tout ce qui a trait aux relations amoureuses, amicales et familiales. « C’est tellement varié, c’est pour ça que c’est beau des ados! »
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