Prêcher pour sa paroisse : Saint-Sauveur, le vrai

Quartier Saint-Sauveur
Les maisons de bois de la paroisse initiale ne sont plus, mais plusieurs maisons anciennes construites après les grands incendies sont toujours en place. La présence de lucarnes trahit souvent leur ancienneté par rapport aux immeubles à toit plat plus récents. Photo : SaQC.
Crédit photo: Philtre Café
 Source : Survivre à Québec, 2 mai 2013 (…) À l’image du reste du quartier, Saint-Sauveur est une paroisse ouvrière qui a connu des débuts modestes suite au développement de Saint-Roch. Cette paroisse se situe sensiblement sur les anciennes terres de l’Hôpital général et celle de Pierre Boisseau, d’où le premier surnom du quartier : Boisseauville. Le secteur se développe vers 1850 après un important incendie dans Saint-Roch. On y construit une première église dans les années suivantes. Saint-Sauveur porte alors le surnom de faubourg des tuyaux en raison des nombreuses cheminées de tôle érigées sur les petites maisonnettes du quartier appartenant à une population plutôt pauvre.Un incendie majeur rase une bonne partie de la basse-ville en 1866. Saint-Sauveur est à reconstruire. (…)Aujourd’hui, la paroisse de Saint-Sauveur demeure un endroit où la précarité de la population est constamment palpable. Plusieurs immeubles sont négligés et le dynamisme économique de la rue Saint-Vallier laisse à désirer. Toutefois, plusieurs indices laissent croire que la situation est en train de changer. Plusieurs terrains vacants ont été valorisés et certains commerces “branchés” ont osé franchir le boulevard Langelier qui sépare Saint-Roch et Saint-Sauveur. Cette paroisse reste néanmoins un milieu authentique où les extrêmes cohabitent dans une harmonie relative.[ Lire la suite ]

Soutenez votre média

hearts

Contribuez à notre développement à titre d'abonné.e et obtenez des privilèges.

hearts
Soutenir