Mon premier Noël dans Saint-Sauveur (1)

Noël, c’est l’amour!

Je n’ai jamais été une fanatique de Noël. Du moins, depuis que j’ai passé l’âge de sauter sur les lits bondés de manteaux. Mais en vieillissant, je redécouvre tranquillement les petits plaisirs de Noël. J’adore faire des cadeaux à mes proches, mais surtout j’adore la fébrilité du mois de décembre. Et mon calendrier de l’avent me permet d’affronter plus facilement les journées moins ensoleillées.

Quand j’habitais dans le Vieux-Québec, même si j’avais passé la pire journée de ma vie, j’aimais voir les jeunes couples patiner au Carré d’Youville, les yeux brillants des familles devant les vitrines de bonbons, et la horde de madames sortir des boutiques en jubilant de complicité avec mille et un sacs! Et quand il neigeait, ces scènes-là étaient encore plus belles.

La différence dans Saint-Sauveur: les gens reviennent chez eux avec leurs achats du Vieux-Québec — ou d’ailleurs. Leur journée a été bien remplie, leur jubilation s’est transformée en sérénité et ils sont prêts à engloutir leur souper et à s’installer devant la télévision avec un film de Noël pour terminer la soirée.

Noël, c’est une fête magnifique quand tu penses à toute la joie que ça procure… à cette fébrilité qu’on ne retrouve qu’à ce moment-là dans l’année, à ces élans de partage et de solidarité. Noël peut par contre devenir un cauchemar quand tu te fais aspirer par le démon de la consommation, le casse-tête des cadeaux de Noël et par le démon de ceux qui sont anti-consommation (!). Il ne s’agit pas nécessairement de NE PAS consommer… encore faut-il bien consommer.

La suite demain avec Noël chez nous… dans Saint-Sauveur.

Soutenez votre média

hearts

Contribuez à notre développement à titre d'abonné.e et obtenez des privilèges.

hearts
Soutenir