Les écoles de quartier (3) : une histoire de communauté

École Marguerite BourgeoysMa troisième et dernière visite dans les écoles de quartier s’est terminée à l’école Marguerite Bourgeoys, où j’ai rencontré cette fois une enseignante plus qu’enthousiaste. Maintenant titulaire d’une classe de sixième année, « madame Mylène » (Mylène Desbiens), comme on l’appelle à l’école, détient une formation en adaptation scolaire. Elle est donc bien placée pour commenter les nombreuses mesures mises en place dans l’école, à la fois pour les élèves en difficulté et les élèves qui réussissent plus aisément.Réunissant plus de 200 élèves répartis en 14 classes, l’école Marguerite Bourgeoys accueille elle aussi une clientèle diversifiée (élèves du quartier, allophones, élèves en difficultés comportementales, enfants handicapés en difficulté d’apprentissage…). Pour cette raison, le personnel a développé une façon de fonctionner axée sur l’entraide et la cohésion. En effet, chacun des membres du personnel travaille à accueillir et encadrer les enfants, qu’ils soient dans leur classe ou non. Ainsi, les enseignants et le personnel de soutien ont mis sur pied un système d’encadrement positif qui leur permet de distribuer, lorsqu’ils sont témoins d’une attitude positive chez un élève, certains privilèges (par exemple : le droit de faire de la peinture sur céramique, de déguster un smoothie, de pratiquer un sport ou une autre activité spéciale, etc.).Du point de vue des services, l’école Marguerite Bourgeoys est elle aussi bien servie : orthopédagogue, psychologue, éducateurs spécialisés pour certains élèves, orthophoniste, les spécialistes sont présents et travaillent à la réussite des jeunes fréquentant l’établissement. Encore une fois, le gros du travail s’effectue chez les plus jeunes élèves, de façon à travailler le plus possible dans un esprit de prévention et afin de favoriser la réussite. L’école est par ailleurs équipée elle aussi de tableaux blancs intéractifs (TBI), qui contribuent de façon notable, selon Mylène Desbiens, à la transmission du savoir et à l’atteinte des compétences chez les élèves.La sphère culturelle n’est pas délaissée elle non plus, puisque l’école offre une foule d’activités aux élèves : un minimum de 15 minutes de lecture par jour, un corridor entier dédié à l’exposition des œuvres artistiques des élèves, des auteurs invités, une participation au Symposium interrégional pour jeunes artistes en herbe présenté au musée du Québec, un concours littéraire, un band de musique, et j’en passe.Quant au sport, il est aussi très présent à l’école, qui tient de nombreux « midis-sportifs » (athlétisme, volleyball et basketball), ainsi que plusieurs activités parascolaires (dont la danse hip-hop et le basketball). De même, l’école bénéficie d’une aide de la fondation Chagnon afin de financer la mesure « Québec en forme », qui permet aux élèves de bénéficier de temps supplémentaire alloué à l’activité physique. Diverses activités liées à la santé globale prennent aussi place en cours d’année, comme les berlingots de lait et les collations du Pignon bleu.Finalement, les élèves sont aussi initiés aux échanges et à la discussion, puisque huit d’entre eux font partie du « Conseil de vie des élèves », un groupe d’élèves des 2e et 3e cycles se rassemblant périodiquement pour émettre des propositions permettant d’améliorer la vie scolaire.L’équipe de l’école Marguerite Bourgeoys m’est donc apparue elle aussi comme étant entièrement dédiée à la réussite et au bien-être des élèves, inventive et impliquée, et, surtout, fondamentalement ancrée dans son milieu, avec lequel elle développe de nombreux partenariats qui permettent d’offrir toujours plus de diversité et de services aux jeunes.

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