Élections municipales : Portrait de Chantal Gilbert de Équipe Labeaume

C’est le temps des élections à Québec et j’avais envie de rencontrer les candidats du quartier Saint-Roch/Saint-Sauveur sur les enjeux de l’élection du 3 novembre prochain. Au-delà des promesses et de la ligne de parti, je voulais savoir ce que le résultat de l’élection allait apporter spécifiquement à mon quartier, Saint-Sauveur. Rencontrée dans un restaurant du quartier, la candidate Chantal Gilbert répond à mes questions avec assurance et me semble bien connaitre ses dossiers. Propriétaire-occupante du quartier St-Sauveur, c’est une artiste multidisciplinaire accomplie qui n’est pas peu fière du bilan de son dernier mandat.Elle décrit son district en deux pôles spécifiques : le centre économique et culturel de Québec est Saint-Roch tandis que St-Sauveur est un endroit à vocation résidentielle. L’enjeu pour Saint-Roch sera la bibliothèque Gabrielle-Roy, le verdissement et la lutte aux ilots de chaleur pour Saint-Sauveur. Avec un programme d’accessibilité à la propriété pour les familles, la construction de logements sociaux dans le quartier, le processus de densification est en route. Document à l’appui et le regard vif, elle me parle du plan d’urbanisation qui se dessine à l’aube d’un nouvel air pour Québec, une ville intelligente orientée vers le futur. Je lui parle de mes préoccupations concernant le secteur de la rue d’Aqueduc qui voit ses commerces fermer un après l’autre et des terrains vagues attendre une nouvelle vocation. Elle m’écoute et se penche déjà sur des pistes de solutions. Il y a de l’espoir.Nous parlons du phénomène de gentrification que l’on peut observer à Saint-Sauveur. Quand on parle de mixité sociale, c’est un phénomène qui vient apporter un certain équilibre. Équipe Labeaume s’oriente pour encourager les initiatives environnementales, notamment par la plantation d’arbre et d’aménagement de micro-espaces verts. L’enjeu des toits verts, un phénomène qui gagne en popularité un peu partout, est aussi à considérer et elle désire s’y investir à fond. Oui pour contrer l’effet des ilots de chaleur mais également pour optimiser l’espace. Le pied carré coûte cher et il se doit d’être utilisé à son plein potentiel.  La qualité de vie du citoyen au centre-ville est sa priorité.Quand nous abordons le délicat dossier de l’augmentation des taxes, elle m’assure que les travaux d’infrastructures sont nécessaires dans la mesure où l’entretien des ces dernières se doit d’être rigoureuse. « Sans mettre la faute sur ses prédécesseurs, il faut tôt ou tard s’y mettre, c’est comme l’entretien sur son immeuble. » Elle ajoute que l’augmentation de la valeur des immeubles au rôle d’évaluation municipal vient compenser l’augmentation des taxes.Et pour terminer, quand je lui demande ce qu’elle pense de l’agriculture urbaine sur un toit vert? Elle est très intéressée et ne demande qu’à voir. Et si elle n’est pas élue le 3 novembre prochain? Elle ne s’en fait pas. Si les gens lui font confiance de nouveau, elle continuera son travail, autrement, elle retournera à ses premiers amours, soit la peinture et la sculpture.

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