Dans la peau d’Ortap (v.o. Being Ortap)
Moi j’ai connu Ortap à peu près en même temps que le Patro. Je connaissais l’endroit à cause de la piscine mais, comme je n’ai pas grandi à Québec, je ne savais pas trop ce que c’était un Patro. Quand mes enfants ont commencé à y aller, j’ai bien été obligé de constater que c’était un élément majeur dans le quartier.Un peu de bénévolat, un coup de pouce de temps en temps, un club de course et, à force de passer par là, j’ai fini par m’y faire prendre moi aussi. Et puis, un beau dimanche après-midi, Ortap s’est retrouvé avec un grand vide à l’intérieur. Personne pour le combler.Je sais que je pète votre balloune, mais il y a quelqu’un à l’intérieur des mascottes. C’est poche, mais c’est comme ça. Même pour les grosses pointures comme Bonhomme. C’est pas nécessaire de le dire aux enfants. Ils aiment croire qu’ils sont vrais. Nous aussi d’ailleurs.Bref, quand on m’a demandé de faire Ortap, c’est certain que j’ai dit oui. C’est quoi comme expérience ? C’est malade ! T’es plus un gars du quartier quand tu fais ça, t’es carrément un « initié ». Hé, être le gros Ortap, c’est hot en chien! Moi en tout cas, ça a fait ma journée et un peu celle des enfants. Les petits bonheurs, c’est difficile à expliquer.Pour ceux qui n’auraient pas encore compris, Ortap c’est Patro à l’envers. Ça devrait être assez facile à retenir pour la prochaine fois où vous le verrez. Vous pourrez crier son nom en lui donnant un gros câlin. Ça vous fera vraiment plaisir.