1-2-3 Tango!

Honnêtement, je ne crois pas que le nom Passion Tango pourrait être plus révélateur pour la petite école située sur Saint-Vallier. En parcourant le site web de l’entreprise, j’ai été surprise à quel point tous les moyens sont mis en œuvre afin que les élèves bénéficient du meilleur enseignement qui soit. On peut aussi lire que le but à long terme de l’école n’est pas moins que de créer un raz-de-marée tango à Québec. Passionnés dîtes-vous? Je vous en passe un papier!Je ne suis pas particulièrement fan de danse, mais si j’avais ne serait-ce qu’un infime intérêt pour le tango, j’irais sur-le-champ m’inscrire chez Passion Tango. Littéralement oserais-je dire, puisque les inscriptions se font en tout temps, seul ou en couple et que l’école est ouverte 6 jours sur 7.Ce qui distingue Passion Tango des autres écoles, c’est son approche personnalisée. Une première au Canada semble-t-il. L’équipe composée d’un mélange de trois générations de tangueros spécialisés et expérimentés est disposée à trouver à chaque élève le style qui lui convient. En plus des cours privés d’appoints offerts gratuitement aux meilleurs clients, l’école organise des ateliers avec les plus grands professeurs argentins.J’ai voulu en savoir plus, alors je me suis entretenue avec Claude Pierre-Antoine, le propriétaire de l’école. Si Passion Tango semble être une histoire de cœur, le tango, pour lui, c’est résolument une histoire de tête. « Le tango, c’est rationnel» me dit-il. On pourrait qualifier M. Pierre-Antoine de nerd du tango. Ancien ingénieur au Ministère des Transports, il a mis à profit ses connaissances en structures de ponts, viaducs et tunnels pour élaborer sa propre méthode d’enseignement, la méthode ADAM, qui est utilisée à l’école.Comment Claude Pierre-Antoine est-il tombé en amour avec le tango? Il me reporte dans son enfance, en Haïti. Caché dans les bosquets, le petit Claude regarde les classes de tango données à ciel ouvert. Une graine est semée. Puis, à l’âge adulte, un ami de Montréal lui enseigne quelques pas lors d’un souper. C’est le coup de foudre. Il s’inscrit à des leçons presque sur le champ et s’en suivra par la suite une série de stages à Buenos Aires où il apprendra des plus grands.Et la Vieille-Capitale, est-elle vraiment en proie de succomber à la fièvre du tango? M. Pierre-Antoine répond par l’affirmatif. Si l’on en croit le site de l’Association Québec Tango, on n’est pas loin de la vérité. À ce jour, on compte 6 écoles de tango à Québec et les milongas, ces bals de tango qui se terminent aux petites heures du matin, se succèdent les unes après les autres dans le calendrier.Ça vous dit d’essayer? Sachez que Passion Tango offre des initiations gratuites, privées ou semi privées, les mercredis et jeudis entre 18 h 30 et 18 h 40. Pour réserver, vous n’avez qu’à téléphoner. Bon tango!