Source : Le Soleil, Marie-Pier Duplessis, 14 août 2012 On pourrait croire que pour tenir un restaurant comme La Poutinerie, où l’on sert au-delà de 100 variétés de poutines, il faut être un maniaque incontestable du fameux plat qui fait la fierté des Québécois. Et si vous appreniez que vous aviez plutôt affaire à un ancien cuisinier du Consulat général des États-Unis à Québec?
Avant de mettre la main sur La Poutinerie, Christian Lessard a travaillé derrière les fourneaux des plus chics hôtels et restaurants du Vieux-Québec, dont le Manoir Victoria et le bureau du gouvernement américain, à deux pas de la terrasse Dufferin. Quand est venu le temps de se lancer en affaires, il a d’abord opté pour un service de traiteur, qu’il a démarré avec son associé Louis-Philippe Gingras. Mais la compétition étant ce qu’elle est dans le domaine, il devient difficile après un certain temps d’augmenter son chiffre d’affaires.En apprenant que le petit casse-croûte du quartier
Saint-Sauveur était à vendre, les deux partenaires ont sauté à pieds joints dans l’aventure. «J’habite tout près et j’y avais déjà mangé deux ou trois fois. J’aimais l’ambiance de cuisine ouverte», indique celui qui croit que peu importe la nourriture, il y a toujours moyen de réinventer une recette pour en faire des variantes.
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