Source : Le Carillon (journal du Comité des citoyens et citoyennes du quartier Saint-Sauveur), Marie-Joëlle Lemay Brault, novembre 2012
« C’est en forgeant qu’on devient forgeron ». Qui ne s’est jamais fait lancer cet adage par un adulte bien intentionné voulant inculquer la persévérance ? Dans le parcours de Thomas Lefebvre, cette expression peut être prise au pied de la lettre car, bien que malgré lui, c’est exactement ce qui lui est arrivé. À force de bricoler dans la forge paternelle, il a fini par embrasser le métier. À 27 ans, il compte déjà près d’une dizaine d’années d’expérience.
Sur les traces du père Jean
Installé dans Saint-Sauveur depuis quelques années, Thomas est artisan forgeron et talentueux de surcroît. Il a grandi dans Bellechasse, au bord de la rivière du Sud, entouré d’érablières. Né d’un père métallurgiste et soudeur, il a très tôt appris à sculpter le fer au moyen de la forge, dans l’atelier de la maison familiale. (…)[ Lire la suite en page 6. Archives des numéros précédents. ]