L’ancien voltigeur Marc Griffin se raconte

Ayant 50 printemps à son actif, Marc Griffin a voulu faire en quelque sorte un « coup de circuit » en noircissant les pages d’un récit autobiographique, racontant les étapes importantes de son ascension sportive vers une carrière professionnelle (1989-1994), ponctuée d’anecdotes de sa vie personnelle.

L’ancien voltigeur Marc Griffin se raconte | 23 mars 2019 | Article par Véronique Demers

Marc Griffin a dédié son récit autobiographique à ses trois fils: Hank (Henri), Léo et Ed.

Crédit photo: Gracieuseté

Ayant 50 printemps à son actif, Marc Griffin a voulu faire en quelque sorte un « coup de circuit » en noircissant les pages d’un récit autobiographique, racontant les étapes importantes de son ascension sportive vers une carrière professionnelle (1989-1994), ponctuée d’anecdotes de sa vie personnelle.

Publié aux éditions de Mortagne et lancé le 16 mars au Stade Canac, Griffin 26 met en scène l’athlète qui a été voltigeur au sein des Dodgers de Los Angeles, des Expos de Montréal et aux Jeux olympiques de Séoul en 1988.  Il est toujours attaché à ce sport, pour lequel il est analyste depuis 25 ans au Réseau des sports (RDS).

Le récit, rédigé dans une langue simple et vivante, est dédié à Hank, Léo et Ed, les trois garçons de l’auteur.

« C’est l’une des raisons pour lesquelles j’ai écrit cet ouvrage. Les moins jeunes vont s’y retrouver, mais je veux inciter les jeunes à lire une belle histoire, à rêver », explique Griffin en entrevue.

En hommage au « 26 » du hockey

Les lecteurs qui n’auraient pas la science infuse en sport, comme l’auteure de ces lignes, se demandent peut-être : pourquoi le numéro 26? Bien que la carrière professionnelle de Marc Griffin se soit déroulée au baseball, celui-ci a pratiqué pendant les premières années de sa jeunesse ce sport et le hockey. Et c’est en hommage au hockeyeur Peter Stastny qu’il a voulu porter le même numéro sur son gilet, le 26.

« Peu importe son sport, Peter Stastny est un athlète hors pair. Il se démarque dans son caractère, sa fougue et son charisme. Je voulais me rapprocher de ce type (dans sa manière de jouer). Je ne l’ai jamais personnellement rencontré, contrairement à d’autres idoles, comme Gary Carter et Tim Raines », souligne l’athlète, qui a pris sa retraite à l’âge de 26 ans en raison d’une blessure grave. « J’avais des atouts, comme ma vitesse et un bon bras (pour lancer), mais pas tous les atouts. Le baseball est un sport à développement tardif, où le joueur peut atteindre sa maturité vers 27, 28 ans », ajoute-t-il.

Souvenirs au Stade municipal

Marc Griffin souligne au passage l’influence positive et marquante d’entraîneurs comme Sylvain Belzile et Pierre Vézina, qui lui a donné une chance à l’âge de 16 ans. « J’ai été invité à participer au camp des Patriotes de Sainte-Foy (Ligue de baseball junior majeur). Il m’a fait confiance. J’étais plutôt jeune; la moyenne d’âge des juniors est entre 18 et 21 ans », explique l’auteur de Griffin 26.

Le passionné de baseball se rappelle, alors qu’il jouait pour les Patriotes de Sainte-Foy, avoir foulé le sol du Stade municipal de Québec, aujourd’hui Stade Canac.

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« À ce moment-là, le stade n’était pas utilisé. Une entente a été conclue et on jouait la moitié des matchs locaux au stade. Le stade n’était pas si beau; il était vieux, mais conservait un passé, des souvenirs. C’était spécial d’y jouer », dit-il.

Très actif à titre d’entraîneur bénévole auprès de jeunes joueurs de baseball, Marc Griffin est vice-président du conseil d’administration de la Fédération de baseball du Québec. En 2017, il a été intronisé au Temple de la renommée Baseball Québec.

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