Vé Boisvert : une fenêtre sur l’art

Installée dans son loft-atelier du quartier Saint-Sauveur depuis un an et demi, Vé Boisvert a fait, il y a quelques mois, le grand saut : vivre exclusivement de son art. « La peinture est arrivée par magie. C’est une histoire d’amour et pas autre chose. On ne décide pas nécessairement de devenir artiste », mentionne la peintre autodidacte.

Vé Boisvert : une fenêtre sur l’art | 23 janvier 2018 | Article par Véronique Demers

Vé Boisvert a le vent dans les voiles, avec ses toiles abstraites lumineuses.

Crédit photo: Yves Forgues

Installée dans son loft-atelier du quartier Saint-Sauveur depuis un an et demi, Vé Boisvert a fait, il y a quelques mois, le grand saut : vivre exclusivement de son art. « La peinture est arrivée par magie. C’est une histoire d’amour et pas autre chose. On ne décide pas nécessairement de devenir artiste », mentionne la peintre autodidacte.

« J’ai fait ma première vente en Angleterre le premier jour où j’ai commencé comme travailleuse autonome! Ça m’a confirmé que j’avais pris la bonne décision », exprime la pétillante femme de 27 ans, se décrivant elle-même comme une « génératrice d’émotions ».
Elle se sert d’ailleurs de ses émotions, de la méditation et de la musique pour peindre ce qui lui traverse l’esprit, un coup de spatule/pinceau à la fois. « Je peins toujours avec de la musique; ça joue souvent en boucle, comme un mantra », illustre celle qui se délecte de mélodies sombres et nostalgiques.

« Je cherche à me réconcilier avec certains moments difficiles de ma vie. C’est la musique de la résilience, qui produit quand même des toiles lumineuses! », lance la Franco-Ontarienne originaire de Hearst.

Le déclic s’est fait il y a quelques années, à Montréal, alors qu’elle est déménagée dans un appartement aux murs entièrement blancs. « C’était l’hiver, le temps était maussade. J’étais étudiante à l’UQAM et j’avais peu de sous, donc un petit budget aussi pour faire ma déco. C’est là que j’ai eu l’idée de créer des toiles. Ça a tellement été relaxant! Je pouvais donner du repos à mon cerveau hyperactif, m’évader un peu », raconte celle qui dit avoir gardé son coeur d’enfant.

Esprit de communauté

Essentiellement abstraites, les toiles de Vé Boisvert peuvent évoquer des gerbes de fleurs, un champ de blé ensoleillé, une envolée d’oiseaux, des papillons, etc. La diplômée en communication explique :

Je m’éclate vraiment dans l’abstrait plutôt que le figuratif, car les possibilités sont infinies. C’est comme des fenêtres vers le monde. Je veux donner aux gens de l’amour, du bien-être.

L’artiste-peintre semble avoir trouvé un juste milieu à Québec, entre la grande ville et la campagne.

Avant, j’habitais à Montréal. C’était trop gros pour moi. Québec offre une belle diversité, et le quartier Saint-Sauveur démontre une belle effervescence. On sent la volonté des gens d’ouvrir des petits commerces. Il y a un esprit de communauté.

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Expositions à Québec

Artiste-peintre indépendante qui n’est associée à aucune galerie d’art, Vé Boisvert expose à même son loft-atelier du quartier Saint-Sauveur, où elle reçoit, sur rendez-vous seulement, les acheteurs potentiels. Elle vend également sur son site web et à la boutique Lili & Olivia, dans le Vieux-Port de Québec.

Du 21 au 25 février, elle tiendra un kiosque à Expo Habitat, au Centre de foires d’ExpoCité, et exposera ses oeuvres du 1er au 30 avril à la Maison O’Neil (3160, boulevard Wilfrid-Hamel). Pour communiquer avec l’artiste, on peut lui écrire : contact@veroboisvert.com

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