Valorisation des matières résiduelles : une cible ambitieuse de 82 % pour 2028

La Ville de Québec a présenté, mardi matin, un plan ambitieux pour la gestion des matières résiduelles, avec une vision s'étalant sur 10 ans et l'objectif d'un taux de valorisation des matières résiduelles de 82 % d'ici 2028. Pour y arriver, la Ville a mis sur pied un plan avec 82 actions axées autour de trois grands piliers : cohérence, responsabilisation et accès au tri partout.

Valorisation des matières résiduelles : une cible ambitieuse de 82 % pour 2028 | 15 mai 2018 | Article par Céline Fabriès

Crédit photo: Céline Fabriès

La Ville de Québec a présenté, mardi matin, un plan ambitieux pour la gestion des matières résiduelles, avec une vision s’étalant sur 10 ans et l’objectif d’un taux de valorisation des matières résiduelles de 82 % d’ici 2028. Pour y arriver, la Ville a mis sur pied un plan avec 82 actions axées autour de trois grands piliers : cohérence, responsabilisation et accès au tri partout.

Le plan est ambitieux et « ça ne sera pas simple » à mettre en place, a avoué Régis Labeaume. Tout le monde va devoir prendre ses responsabilités y compris la Ville. Pour lutter contre la pollution, le gouvernement du Québec a imposé une valorisation des matières résiduelles de 70 % d’ici 2023. Avec un taux de 82 % d’ici 2028, la Ville de Québec veut aller plus loin et devenir un modèle au Canada pour la saine gestion des matières résiduelles.

Actuellement, Québec valorise 55 % de ses matières résiduelles. Le reste est majoritairement brûlé par l’incinérateur situé dans le quartier Limoilou. Dans une première phase, entre 2018 et 2023, la Ville de Québec veut conscientiser les citoyens à faire le tri de leurs déchets.

Avec la construction de l’usine de biométhanisation, d’ici 2022, les citoyens recevront gratuitement des sacs de différentes couleurs pour trier leurs déchets et les mettre dans un seul bac. « Il faut que les gens aient le réflexe de séparer leurs déchets. À la base, il faut qu’un individu décide que ses restants de table vont dans un autre sac. Ce n’est pas pour rien qu’on donne les sacs. On veut que ça soit le moins de trouble possible », a illustré le maire.

« On ne laissera jamais le citoyen seul. Il y a une bonne partie de l’investissement qui va aller en communication, en accompagnement, en éducation», a insisté la conseillère municipale de Limoilou et responsable de l’environnement au comité exécutif, Suzanne Verreault.

La Ville de Québec fera aussi des efforts en déployant des corbeilles de recyclage dans les lieux publics, en commençant par le Vieux-Québec et les quartiers centraux. Les organisateurs d’évènements seront également incités à prévoir un budget pour assurer un service de recyclage s’ils veulent recevoir une subvention de la Ville.

Parmi les autres actions, on peut noter l’ajout d’équipements de tri dans les écoles, les bâtiments municipaux et les édifices à multilogements, la construction de nouveaux écocentres, le soutien des organismes luttant contre le gaspillage alimentaire et l’ajout de collectes d’encombrants dans les quartiers denses.

Suzanne Verreault a également réitéré qu’il n’était pas question de fermer l’incinérateur et qu’elle est contre l’enfouissement. « On a décidé de le mettre à niveau, de le rendre performant. On investit pour cesser toute émission de polluant », a souligné la conseillère municipale.

L’administration Labeaume prévoit un budget de 36 millions $ pour la mise en place de la première phase.

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